Depuis le 20 février 2019, le film d’Antonin Baudry « Le chant du loup » est sur les écrans. L’univers des sous-marins, de la dissuasion nucléaire, des équilibres est-ouest, les valeurs de l’Armée….tout ce bel équilibre s’avère bien fragile avec le Djiad. Quant un monde bien ancré sur des principes et des règlements se trouve  si fragilisé qu’il est amené à s’autodétruire pour éviter le pire.

Je ne suis pas franchement attirée par l’univers des sous-marins nucléaires.  Je n’ai pas de connaissance précise en géopolitique ni en stratégie militaire et …j’ai été captivée. Nous sommes tenus en haleine d’un bout à l’autre du film et emportés aussi par les subtiles émotions qui font que ces militaires aguerris sont …des hommes. Une femme aussi comme une lumière bien plus forte que tous les ténèbres des profondeurs sous-marines.

Je n’en raconte pas plus sur l’intrigue et les rebondissements. Un mot pour François Civil « l’oreille d’or », Mathieu Kassovitz formidable dans son rôle d’amiral. Et aussi pour Reta Kateb, Omar Sy et Paula Beer. Un casting solide et efficace.

Un scénario bien écrit avec une précision d’horloger où les engrenages de cette terrible machine  s’enchaînent inéluctablement. In extremis  l’homme reprend la main…tard, très tard. Le « chant du loup » …ce son qui  résonne dans les profondeurs sombres.

Merci Antonin !