Le Président Macron a été élu pour mener les transformations indispensables pour que la France retrouve un équilibre budgétaire et une capacité de développement susceptibles de créer les conditions pour que le plus grand nombre ait accès au travail et à des conditions de vie décentes. Jusque là , rien de bien critiquable. Je laisse tomber les agitations stériles autour du « développement , faut voir… » et « la croissance…y’a pas que ça.. ».
La situation de l’économie française, se résume à une réalité simple à comprendre : son déficit représente 1/4 de ses recettes. Depuis 1974, depuis les premiers chocs pétroliers,  nous vivons au-dessus de nos moyens. Ces événements ont été à l’origine de la recherche de notre indépendance énergétique pour alléger la facture vis à vis des pays producteurs de pétrole. Il se pourrait que nous soyons à nouveau confrontés à ce sujet….au-delà des taxes de plus en plus lourdes qui pèsent sur le prix du litre de carburant à la pompe. A ce fait géopolitique se sont ajoutées les démissions successives de tous les gouvernements devant les mesures à prendre pour enrayer ce déficit, en travaillant sur l’évolution de nos organisations sociales héritées de l’après guerre. Il s’agit d’une transformation radicale de nos pratiques individuelles et collectives, de nos modes fonctionnement. Il s’agit d’un projet dans la durée qui concerne chacun d’entre nous.
C’est pour cela que nous avons élu ce Président. Tout en prenant nos valeurs républicaines comme terreau de ce projet, il engage résolument les réformes qu’ils avaient exposées lors de la campagne pour les Présidentielles. On ne peut pas le lui reprocher. Il lui faut redonner du contenu et une réalité aux valeurs et aux principes pour recréer un lien et une solidarité dans ce pays, et  ainsi opposer un contrefeu à toutes les forces négatives et d’exclusion qui s’expriment et détruisent l’esprit collectif. Ne pas laisser se propager la violence qui s’exprime partout au quotidien sur le territoire.
L’appel à manifester le 17/11 n’a pas de sens.  Quelles sont les solutions que proposent ceux qui appellent à la mobilisation…..pour réduire significativement notre déficit ? que font-ils pour revoir leurs pratiques et réfléchir à l’intensité de l’effort demandé par rapport au danger à terme de notre situation. Pourquoi ne sont-ils pas plutôt attentifs aux décisions prises, à leur mise en oeuvre et aux résultats attendus ? Pourquoi ne demandent-ils pas à comprendre la cohérence entre les différentes décisions ?
Beaucoup de médias sont devenus inaudibles et/ou illisibles tant ils sont installés dans une critique permanente sans chercher à creuser les sujets, sans analyser le pourquoi, le comment, les impacts et les résultats espérés pour ceux qui sont concernés. Loi de la facilité agrémentée d’inculture et de méconnaissance des logiques économiques, sociales et entrepreneuriales à laquelle s’ajoute l’expression d’un parti pris volontaire et destructeur.
Saurons-nous échapper à la vague fasciste qui s’empare de beaucoup de pays ?