Je ne connaissais pas Peter Severin KROYER, peintre danois du 19ème. Je l’ai découvert au Musée Marmottan à Paris où une exposition lui est consacrée jusqu’au 26 septembre 2021. Il ne reste que quelques jours pour y aller. Courrez-y …
Les lumières et leurs variations sur la mer sont un enchantement tout comme les étendues de sable à perte de vue. J’ai aussi aimé les autoportraits qui tracent les changements au fil du temps, ainsi que les portraits de sa très belle femme. Les différentes études préparatoires aux tableaux sont très intéressantes. Tout comme le traitement du blanc dans les robes des femmes au bord de la mer, où dans les buissons fleuris …les infinies nuances des blancs et leur éclat.
Il faut lire Sandborn ou les jours de lumière de Philippe Delerm qui décrit la vie d’un groupe d’artistes scandinaves à Grez Sur Loing à la fin du 19 ème siècle. Kroyer et sa femme y occupent la place essentielle et ce livre fait découvrir à la fois les relations intimes entre les différents membres du groupe et la relation entre ce groupe et les impressionnistes français (Par exemple entre la toile hip hip hurrah de Kroyer et le déjeuner des canotiers de Renoir). Après, pour poursuivre la lumière de Koyer je ne peux que conseiller la visite du Statens Museum for Kunst de Copenhague ( on y découvrira Anna et Michael Ancher, Soltt-Moller,, Willumsen, etc). La lumière estivale danoise y est omniprésente. Ce fut un émerveillement pour moi. Chaque fois que je vais à Copenhague, j’y refais un pélerinage comme au café Wilder……