Combien de morts, combien de malades faut-il pour nous prenions conscience que le covid est une vraie épidémie, qu’il tue, qu’il rend malade et que nous n’avons pas aujourd’hui de vaccin, ni de traitement ?
Combien de temps va-t-il falloir pour que tous, jeunes, moins jeunes et vieux réalisent que la contribution de chacun est la condition sine qua non aujourd’hui pour en limiter la propagation ?
Le tourbillon de la 2ème vague nous emporte comme un fétu de paille sur la vague. Nous pouvons en avoir ras le bol d’être limités dans nos déplacements et dans notre vie sociale. Les chiffres sont là impitoyables. La France est en pointe de l’épidémie Europe et même face aux Etats-Unis montrés du doigt pendant longtemps. Nous sommes quasiment à leur niveau si l’on regarde les chiffres en relatif et non en valeur absolue.
Curieux réflexe des jeunes qui ne veulent pas être confinés et qui se mettent en danger. Auto destruction ? Qu’aurai-je fait à leur âge ? Difficile de dire …rien de comparable à l’époque de mes vingt ans. Sans doute aurai-je raler contre les vieux……si je n’avais pas compris que le problème était autrement plus compliqué. Si je n’avais pas compris que je me mettais d’abord en danger moi en terme de santé et aussi d’avenir dans la collectivité. Si je n’avais pas compris qu’en ne respectant pas les règles de confinement et de protection, je devenais un transmetteur possible du virus à mes proches, jeunes et plus âgés .
Colère lorsque j’entends certains, parfois assez proches de nous, développer ou reprendre à leur compte la théorie du complot. Ils foncent tête baissée comme des autruches la tête dans le sable. Ouvrant ainsi la porte aux peu respectables politiciens qui espèrent en reportant toute la responsabilité de l’épidémie sur le Président de la République, apparaître ainsi comme les seuls « sauveurs ».
Que chacun se prenne en main, soit un acteur de blocage du virus dans son comportement, dans le port systématique du masque, dans la distanciation.
Que chacun arrête de râler et se mobilise avec ses proches, ses voisins, ses collègues, sa famille … pour arrêter la propagation et stopper ainsi la courbe ascendante des malades, des hospitalisés et des décédés.