Grâce aux réseaux sociaux, je découvre régulièrement des artistes anciens ou contemporains. Ainsi il y a quelques années, mon oeil s’est arrêté dans le fil de twitter sur une aquarelle d’un certain Zuber (@henri_zuber), originaire d’Alsace. Les conversations avec un très proche ami alsacien breton d’adoption, m’avaient laissé ce nom dans la tête. Il m’avait raconté qu’un tableau de ce peintre était dans une maison de sa famille.

http://www.henri-zuber.com

Henri Zuber est né en 1844 à Rixheim. Il a parcouru le monde dans un premier temps sur un bateau de la Marine, après avoir fait l’Ecole navale de Brest. C’est à cette occasion qu’il a commencé à faire des esquisses dans tous les pays traversés (Extrême-rient …). Revenu en France en 1868, il quitte la Marine et entre dans l’atelier du peintre Charles Gleyre. Il commence ses premières expositions au Salon des Arts puis à l’occasion de son voyage de noces découvre la Bretagne, puis l’Italie.

Il sillonne la France du nord au sud, à l’ouest …la Belgique, la Suisse etc …. Et peint partout où il passe. Laissant ainsi des images des lieux qu’il visite comme d’autres font des photos. Il s’installe ensuite à Paris et peint le jardin du Luxembourg et autres vues de la ville. Il meurt en 1909 à la suite d’une intervention pour un ulcère à l’estomac dont il souffrait depuis plusieurs années.

Pour moi Zuber est un peu précurseur des « carnets de voyage » redevenus très à la mode ces dernières années. Il traduit avec ses outils, fusain, aquarelle, encre, huile etc …les paysages et scènes de vie qui l’entourent avec précision et poésie. Sa maîtrise du trait et des nuances fruit d’un travail permanent sont intéressants pour tous ceux qui aimeraient pouvoir avec quelques traits traduire une ambiance.

La route est longue !