Cette fois encore la comparaison avec un autre film  s’impose.  La version « Green book » rappelle en effet  « Intouchables » avec François Cluzet et Omar Sy.  Le « patron », le Dr Don Shirley, est un musicien noir raffiné est cultivé. Son chauffeur est un italien du Bronx, Tony Lip, gros mangeur et peu raffiné, au coup de poing facile.
Au cours d’une tournée du trio musical dirigé par Dr Shirley, dans le sud des Etats Unis où le racisme et la ségrégation sont encore une réalité dans les années 60, les deux hommes que tout sépare, vont s’apprivoiser et se prêter secours jusqu’à devenir amis. Une belle fin pour une histoire pas si banale que cela. Ne pas oublier l’histoire. Celle du racisme, de l’esclavage et de l’exploitation des femmes et des hommes noirs, exportés (avec l’accord des dirigeants de leurs pays d’origine ! mais c’est un autre sujet) par les Etats Unis d’Amérique.
L’humour et la générosité sont les armes utilisées par l’un et l’autre pour dépasser leurs préjugés et créer des passerelles entre eux.