Avec « En corps », nous suivons une danseuse classique, Marion Barbeau qui à la suite d’une blessure du corps et du coeur réapprend sa vie. Une renaissance par une autre danse, une autre relation aux autres et à son corps. Les acteurs sont justes et tous formidables (Pio Marmaï, Muriel Robin et tous les autres). Une furieuse envie de danser nous prend au fil de la musique et même Denys Podalides dans le rôle du père coincé et absent se laisse prendre.
Ce film de Cédric Klapish est particulièrement réussi. Sortir différent d’une crise, en mobilisant son énergie intérieure et sa capacité à se remettre en question. Et puis il nous rappelle qu’un tout petit changement chez soi, induit des changements aussi chez les autres. Une dynamique contagieuse.
Un très bon film.
Ton très beau commentaire donne envie d’aller voir ce film et fait immédiatement penser à la chanson de Cabrel :
D’abord vos corps qui se séparent
T’es seule dans la lumière des phares
Et t’entends à chaque fois que tu respires
Comme un bout de tissu qui se déchire
Et ça continue (encore et encore!)
C’est que le début (d’accord, d’accord!) voilà
L’instant d’après le vent se déchaîne
Les heures s’allongent comme des semaines
Et tu te retrouves seule assise par terre
À bondir à chaque bruit de portière, mais
Ça continue (encore et encore!)
C’est que le début (d’accord, d’accord!)
Quelque chose vient de tomber
Sur les lames de ton plancher
C’est toujours le même film qui passe
T’es toute seule au fond de l’espace
T’as personne devant
La même nuit que la nuit d’avant
Les mêmes endroits deux fois trop grands
T’avances comme dans des couloirs
Tu t’arranges pour éviter les miroirs
Mais ça continue encore et encore
C’est que le début d’accord, d’accord
Quelque chose vient de tomber
Sur les lames de ton plancher
C’est toujours le même film qui passe
T’es toute seule au fond de l’espace
T’as personne devant, personne
Faudrait que t’arrives à en parler au passé
Faudrait que t’arrives à ne plus penser à ça
Faudrait que tu l’oublies à longueur de journée
Dis-toi qu’il est de l’autre côté du pôle
Dis-toi surtout qu’il ne reviendra pas
Et ça te fait marrer les oiseaux qui s’envolent
Les oiseaux qui s’envolent
Les oiseaux qui s’envolent
Tu comptes les chances qu’il te reste
Un peu de son parfum sur ta veste
Tu avais dû confondre les lumières
D’une étoile et d’un réverbère
Ça continue (encore et encore!)
C’est que le début (d’accord, d’accord!)
Mais, ça continue (encore et encore!)
C’est que le début (d’accord, d’accord!)
D’accord, d’accord, d’accord, d’accord
Y a des couples qui se défont
Sur les lames de ton plafond
C’est toujours le même film qui passe
T’es toute seule au fond de l’espace
T’as personne devant
Personne
Quelque chose vient de tomber
Sur les lames de ton plancher
C’est toujours le même film qui passe
T’es toute seule au fond de l’espace
T’as personne devant
Personne, personne, personne, personne, personne, personne.
Merci Laurence
https://www.youtube.com/watch?v=nuNsWa36B3k