Bernard Campan et Isabelle Carré « oubliés de l’amour ». Elle vieille fille en mal d’enfant. Lui, caviste imbibé de vin et de malheur. Tout pour faire une rencontre. Un film qu’on regarde comme on lit un roman de gare. Ils sont l’un et l’autre dans leur registre. Ce n’est pas désagréable gréable. Ce n’est pas emballant. Le voir sur le petit écran est tout à fait suffisant. Le réalisateur est Yvan Calbérac. Il s’agit d’une adaptation d’une pièce de théâtre de ce même auteur.
https://www.youtube.com/watch?v=oMXZBQ3CUBI
En rentrant de ce film, je capte un bribe d’une émission sur le thème « on passe sa vie à se rater. C’est drôle, car cela résume assez ce film. Se rater soi-même. Se rater au sens de la relation avec l’autre…père, ami etc … ». Ce n’est pas forcément très optimiste. Toutefois en prendre conscience peut aider à essayer de ne pas « se rater trop », à ne pas passer à côté de l’autre. Lorsque l’être aimé disparait, il n’est plus temps.
On passe sa vie à se rater .. pas tant que cela si l’on suit la trace de ce qui est vraiment important in fine.