Je ne sais pas vous …mais moi je commence à me lasser de tout cela. Le masque et les mesures barrière sont devenus partie intégrante de notre quotidien et sans doute pour longtemps. Quant au couvre-feu/confinement partiel ou total, j’imagine qu’une fois que le taux de personnes vaccinées sera suffisant pour stopper la diffusion du virus et de ses variants, nous pourrons à nouveau sortir à toute heure du jour et de la nuit, partout, seuls ou accompagnés.

Emmanuel Macron a utilisé le mot « guerre » dans un discours de 2020 en le martelant. Beaucoup ont trouvé qu’il abusait et qu’il exagérait pour faire peur et pour permettre à la loi d’urgence d’être votée  …..en fait, il avait bien raison en utilisant ce mot. Ce virus est sournois et a une capacité à muter avec une insistance discourtoise. Et en plus il tue.

A l’arrivée des masques tant attendus, puis à la mise à disposition de tests puis à l’annonce de vaccins efficaces, il aura fallu à chaque fois dépasser des problèmes d’approvisionnements et de distribution, des dysfonctionnements et des lourdeurs administratives. Tout cela sans remettre le pays sous cloche  …. une course de vitesse est engagée depuis 1 an. Avec des citoyens jamais contents et toujours en train de regarder ce que le voisin a ou pas plutôt que de se mobiliser pour une solidarité réelle et aider les moins chanceux et les moins concernés par la pluie d’aides « quelqu’en soit le coût ».

« Le chef de guerre » est entouré d’une armée de branquignols pas entraînée et désorganisée. Il appelle à la mobilisation avec force mots et sérieux. Ensuite c’est un concert discordant d’expressions, de médecins, d’experts de tout poil, d’élus d’ici et d’ailleurs toute tendance confondue. Une cacophonie, relayée par des médias qui illustrent chaque information prise au pied de la lettre  par un radio trottoir inepte qui donne le micro à une brave personne, jeune ou pas, pour ou contre, urbain ou rurale ….pour avoir un avis dont nous nous fichons complètement.

Depuis quand le radio trottoir fait-il une info ? Pas d’analyse, pas de réflexion, pas de prise de recul ….non juste l’avis d’un habitant pris dans une rue ou en skype ou WhatsApp …..ou Zoom … et des « journalistes » qui sont au ras des pâquerettes et concentrés sur tout ce qui peut montrer un mécontentement et nourrir une peur.

L’art de la guerre…..ou plutôt ici de la gestion de crise repose sur une organisation rodée et rigoureuse avec des rôles et responsabilités identifiées, une obéissance sans faille au directeur de crise. Une logistique parfaite confiée à ceux dont c’est le métier.

Je radote ….j’ai un coup de blues.