Le film ressemble au livre. C’est normal : Pierre Lemaître est l’auteur du livre et du scénario. Clovis Cornillac en est le réalisateur. Ce dernier joue aussi le chauffeur (Monsieur Dupré) fidèle de la famille.
L’homme de confiance (Benoit Poelvoorde) d’un banquier, Monsieur Péricourt, et le frère de ce dernier n’ont aucun scrupule à spolier sa fille Madeleine (Léa Drucker) lorsqu’il décède. Forte et lumineuse face aux sombres agissements de ces hommes auxquels s’associe André, l’éducateur trouble du jeune fils de Madeleine (Paul) et Léonce, la confidente.
Force et légèreté de l’amour et de l’affection face aux bassesses et aux cupidités. Paul renait à la vie grâce à la voix de Solange (Fanny Ardant), chanteuse envoûtante et courageuse. Les femmes sont belles. La noirceur lourde des hommes les mettent en valeur.
Je n’ai pas vu passer les 2h15. Prise dans l’atmosphère de cette histoire d’entre les deux guerres. Grand écran indispensable pour se laisser envoûter par les « couleurs d’incendie ».
