La crise COVID dans laquelle nous sommes plongés depuis bientôt un an, nous fait prendre conscience des limites de nos certitudes et de nos logiques rationnelles. Nous découvrons chaque jour que plus nous avançons et moins nous savons. Cette situation inconfortable déclenche chez beaucoup une peur qui se traduit de différentes façons.

La plus répandue est la critique de ceux qui sont au pouvoir,  forcément responsables de tous nos malheurs. Bouc émissaire parfait.

Il y a ceux qui se raccrochent aux théories du complot, amalgame de tout, contre-vérités et mauvaise foi….. »Ils veulent nous priver de toutes nos libertés et nous saigner à blanc etc … ».

Il y a ceux qui se calfeutrent en attendant des jours meilleurs. « Carpe diem… » avec ou sans « remontant » pour voir cette vie d’intérieur en rose.

Il y a ceux qui pensent qu’une crise est toujours le début d’une évolution, d’une métamorphose.  Ils négocient la déferlante avec souplesse et imagination.

Cette épidémie balaie tous les politiciens qui  ne savent que critiquer le gouvernement en place,  sans apporter la moindre contribution dans la gestion de cette crise et des doutes qui la caractérisent.

Et puis vient maintenant la peur du vaccin associée au complot des laboratoires.

Toutes ces contradictions et incohérences sont symptomatiques d’une civilisation en mal de repères et de croyances partagées dans « un avenir ensemble meilleur ».

Nos ancêtres n’ont pas eu ces états d’âme au moment des grandes épidémies et des premières vaccinations. C’est parce qu’ils ont été vaccinés qu’aujourd’hui nous ne connaissons pas les grandes maladies. Nous qui sommes nés dans les années d’après guerre. Le moins que nous puissions faire, c’est d’être les premiers pour ce vaccin anti-covid.

Apporter notre petite pierre à la solidarité intergénérationnelle.

Contribuer à un avenir meilleur …